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Par fleurasouhait le 7 Janvier 2012 à 11:28
En sortant de la salle du guetteur , nous arrivons à la chapelle St Jean. (ici la fameuse entrée du castrum sous l'autel).
Elle se compose d'une nef unique du XIVème, vôutée en berceau brisé.
Les armes de Pons de Beynas sont sculptées sur le doubleau central.
Les signes gravés sur la vôute sont des marques de poses servant à déterminer la place des pierres lors de la construction.
On ne connait qu'un seul document du Moyen Age de cette chapelle , il date de 1382.
Dirigeons nous maintenant vers la maison tour à contreforts et la maison au four.
La maison tour à contreforts est l'une des plus ancienne du site, nommée ainsi pour ses contreforts plats du côté du vallon.
Elle remonte au XIIème et a reçu des aménagements de confort à partir du XVIème:percement d'une grande fenètre...
...ajout d'une cheminée:
Lae rez de chaussée ,en partie creusé dans le roc ,servait de cellier.
La maison du four , à droite dans l'âtre se situe le four à pain.
L'intérieur de celui-ci en pleine restauration:
Avant une troisième partie , petit récapitultif de ce que l'on a déjà visité.
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Par fleurasouhait le 19 Novembre 2011 à 09:48
Nous voici plongé dans la vallée de la Beune, proche de Sarlat. Pas de route pour y accéder , mais un simple chemin caillouteux.En arrivant on est éblouie par ce cache la nayure verdoyante.
Au XIIème siècle, une famille de chevaliers du nom de Commarque donna son nom à une tour en bois dominant la vallée.
Commarque est donc un castrum médiéval: un vilage fortifié, il réunie le chateau des Beynac ,occupant la position la plus haute,des maisons de chevaliers et une chapelle dominant le village semi-troglodytique construit en fond de vallée.
Voici l'entrée du castrum,c'est un passage vouté sous la chapelle, du coup le site était protégé car personne n'est censé passé sous un autel des armes à la main.
Nous arrivons ensuite devant deux accés, à gauche la salle du guetteur, à droite le cluzeau.
Allons d'abord dans le cluzeau.C'est une habitation creusée dans la falaise,il était accessible par une passerelle démontable en cas de danger.
Ici cohabitaient les hommes et les animaux.Ici la bergerie:
Et là , le côté habitation: les alcôves servaient de couchages.
Le cluzeau était fermé par une cloison de torchis.
Allez, on remonte, et allons voir la salle du guetteur.Les banquettes , les traces de portes et les trois gros anneaux percés dans le plafond, montrent que cet endroit était habité.
Comme son nom l'indique , cette salle servait de salle de guet , afin de voir le danger arriver.
D'ici on apperçois l'autre côté de la vallée , avec aujourd'hui le chateau de Laussel.
A SUIVRE.....
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Par fleurasouhait le 14 Novembre 2011 à 09:44
Il parait qu' il y a au fin fond de la nature une petite merveille à découvrir, donc partons à sa découverte.A priopri c'est par là...
On entre dans une végétation assez dense , avec rencontre pas toujours glamour, des serpents ! Mais on continue quand même.
petit saut au dessus d'un ruisseau...
L'atmosphère est très druidique...
Ha enfin un muret qui nous indique qu'il y a bien quelque chose au bout:
Encore un petit effort , entre le gros rocher et l'arbre...
Et là on se dit "waouhh, cela valait le coup de se faire griffer par les ronces pour voir ça!".
La chapelle San'Agostinu!!!
Elle date du VIIème siècle...
Elle est construite en granit rose et en calcaire, et, elle est surmonté d'un petit clocher en arcade.
Cette chapelle romane est formée d'une seule nef terminée par une abside semi circulaire.
Elle permettait à un moine de vivre de son troupeau et de son jardin , tout en dispenssant l'office.
Sant'Agostinu est classé au titre des Monuments Historique depuis février 1980.
Cela valait vraiment le coup d'oeil!!!
5 commentaires -
Par fleurasouhait le 30 Septembre 2011 à 12:14
Nous voilà parti en Corse du sud, extrème sud même, et une jolie découverte nous attendait, un oriu!
Un oriu est en fait à l'origine une cavité dans la roche crée par l'érosion, les bergers s'y abritaient lors des transhumances, mais très vite des murs y furent apposés afin de créer un véritable refuge.
Les habitants des villages s'en servaient aussi de réserve, de garde manger , car très frais et à l'abri de la lumière.
Les orii sont situé en hauteur dans le maquis, ça n'est d'ailleurs pas une simple affaire de les trouver.Durant la guerre ; ils servaient aussi de planque pour les résistants.
Une véritable maison de shtroumpff.
Ici un autre oriu dans le village, donc plus accessible.
et l'interieur:
pourtant c'est pas simple d'y enter.
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Par fleurasouhait le 13 Mai 2011 à 14:55
Dans le Périgord , on voit un peu partout des bories , des petits abris en pierres sèches, au bord des routes , au milieu d’un champ….Mais les plus remarquables sont les cabanes du Breuil.
Leur construction est un savant empilage de pierres calées par d’autres pierres.Leur mise en œuvre se fait sans liant (ciment,mortiers..).Bref ça tient tout seul comme par magie !!
Leur construction remonte à la nuit des temps, la première trace écrite les concernant date de 1449 (à cette époque elles appartenaient aux Bénédictains de Sarlat).Les cabanes du Breuil connurent un regain d’interet au 18ème et 19ème avec la naissance des nouvelles industries (forge) qui attirèrent beaucoup de monde dans le Périgord noir.A cette époque , un tisserand , un bourrelier et un forgeron vinrent s’installer ici.
Cette cabane fut restaurée en 1970, bien qu’aujourd’hui elle serve d’habitat aux oies, autrefois c’était l’atelier du bourrelier, il y confectionnait tout article en cuir.Au départ du bourrelier , la cabane servit aussi de séchoir à chataignes.
Celles-ci ont été transformées en habitation .Sur la droite de la photo on distingue le four à pain toujours en activité.
Les trois cabanes sont indépendantes de la maison d'habitation, de l'extérieur on a l'impression qu'il y en a qu'une, alors qu'il y en a bien trois différentes, il faut sortir de l'une pour entrer dans l'autre.
Lorsque les cabanes étaient habités , celle-ci , celle du tisserand était vide.Il y avait juste un feu au milieu et les animaux autours.
Les hommes dormaient à l'étage sur des poutres où ils avaient aménagé un plancher en rondins.
Pour bâtir les cabanes, les hommes dégagèrent des carrières à l'endroit même de la construction.Ces carrières se divisent en deux parties.
*La couche supérieure d'environ 40 à 70 cm d'épaisseur est constituée de lauzes.Ces dernières sont idéales pour les toitures, elles sont larges et plates et n'exédent pas 6 cm d'épaisseur.
*La couche inférieured'où sont extraite les pierres à bâtir (pour les murs).
Cette cabane est la plus grande de toutes, ses diagonales sont égles à la hauteur, c'est celle du forgeron.On y fabriquait des plaques de cheminée, des chaudrons ,des clous, des fers à chevaux et même des boulets de canon.
Avec toutes ces oies on se croit vraiment dans "le bonheur est dans le pré".
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