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Petite visite dans le Morbihan , et quelques belles surprises, dont cette petite chapelle en bord de route: Notre Dame des Grâces, ou ND de Tréavrec.
Construite au XVI ème (1565), la chapelle fait partie des édifices de style Renaissance et est inscrite Monument Historique.
Ici les gens l'appellent ND de la Force et y vout un fort culte.
La façade est très ornée pour une petite chapelle, on y voit aussi la statue de ND des Grâces, et une porte peinte en vert foncé, cela change du rouge !!!
La statue est plus récente et remplace la précédente sûrement disparue.
La porte sud est ornée d'un fronton triangulaire, avec de nombreux décors.On peut voir sur la photo ci dessus le banc de pierre tout le long de cette façade pour accueillir les pélerins.
Elle posséde un clocheton carré .
Et voici maintenant le détail de certaines sculptures sous le bord du toit.
Et d'autres sur le toit.
Le calvaire est aussi très beau, bien qu'il ne soit pas très vieux (1977).
La fontaine un peu plus bas , date du XVII ème.
La chapelle, le calvaire et la fontaine en font un sanctuaire.
Notre Dame des Grâces est invoquée pour aider les enfants à marcher. La tradition veut que l'on balaie minutieusement l'intérieur de la chapelle avant de demander une grâce.
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Pas de patrimoine aujourd'hui , ou pas vraiment...c'est bel et bien d'un monument dont je vais vous parler mais pas d'inscription aux momuments historiques, ou pas encore, qui sait???
Et nous voilà un dimanche de fête des méres, petit tour d'horizon , et là un truc énorme dépasse au dessus des arbres et des maisons...
Comme la motié de l'île , je cours vers le lieu du mouillage, c'est énorme et tellement rare pour notre tout petit caillou...
Et bien quelle impression!!! Quand j'arrive sur place , je me sens de suite toute petite (bien plus que d'habitude).
Donc ,cet immeuble flottant est long de 196 mètres,il y a 320 membres déquipage, ce jour là seulement 157 passagers surtout des Américains.
Ce paquebot navigue depuis mars 2002, et fait quasiment le tour du monde en deux ans. Ici pas de cabines, mais des appartements,les passagers en sont propriètaires.
Il y a le choix entre appartements de 100 ou 300 m², sur une période de 70 ans.Bien évidement il y a tout ce qu'il faut dessus.
Piscine,boutiques, tennis,golf,marina .....
Donc voilà cet immense truc flottant , qui parcoure le monde, fait des escales dans 46 pays , et fait vraiment un drole d'effet lorsqu'il mouille ici.
Son Nom: THE WORLD
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Dans le Périgord , on voit un peu partout des bories , des petits abris en pierres sèches, au bord des routes , au milieu d’un champ….Mais les plus remarquables sont les cabanes du Breuil.
Leur construction est un savant empilage de pierres calées par d’autres pierres.Leur mise en œuvre se fait sans liant (ciment,mortiers..).Bref ça tient tout seul comme par magie !!
Leur construction remonte à la nuit des temps, la première trace écrite les concernant date de 1449 (à cette époque elles appartenaient aux Bénédictains de Sarlat).Les cabanes du Breuil connurent un regain d’interet au 18ème et 19ème avec la naissance des nouvelles industries (forge) qui attirèrent beaucoup de monde dans le Périgord noir.A cette époque , un tisserand , un bourrelier et un forgeron vinrent s’installer ici.
Cette cabane fut restaurée en 1970, bien qu’aujourd’hui elle serve d’habitat aux oies, autrefois c’était l’atelier du bourrelier, il y confectionnait tout article en cuir.Au départ du bourrelier , la cabane servit aussi de séchoir à chataignes.
Celles-ci ont été transformées en habitation .Sur la droite de la photo on distingue le four à pain toujours en activité.
Les trois cabanes sont indépendantes de la maison d'habitation, de l'extérieur on a l'impression qu'il y en a qu'une, alors qu'il y en a bien trois différentes, il faut sortir de l'une pour entrer dans l'autre.
Lorsque les cabanes étaient habités , celle-ci , celle du tisserand était vide.Il y avait juste un feu au milieu et les animaux autours.
Les hommes dormaient à l'étage sur des poutres où ils avaient aménagé un plancher en rondins.
Pour bâtir les cabanes, les hommes dégagèrent des carrières à l'endroit même de la construction.Ces carrières se divisent en deux parties.
*La couche supérieure d'environ 40 à 70 cm d'épaisseur est constituée de lauzes.Ces dernières sont idéales pour les toitures, elles sont larges et plates et n'exédent pas 6 cm d'épaisseur.
*La couche inférieured'où sont extraite les pierres à bâtir (pour les murs).
Cette cabane est la plus grande de toutes, ses diagonales sont égles à la hauteur, c'est celle du forgeron.On y fabriquait des plaques de cheminée, des chaudrons ,des clous, des fers à chevaux et même des boulets de canon.
Avec toutes ces oies on se croit vraiment dans "le bonheur est dans le pré".
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Début janvier , un promeneur est devenu inventeur à l'île d'Yeu. Et oui on parle d'inventeur quand une personne trouve un trésor ou des restes archéologiques.
Donc début janvier alors que la mer monte et grignote encore un peu plus la dune , un promeneur découvre un squelette humain dans la dune.Il rassemble alors les ossements pour leur éviter de partir avec la marée qui se fait pressante.
Normalement on ne doit en aucun cas déplacer une découverte comme celle là , mais là il le fallait.
(photo France3 Pays de la Loire)
Une pièce en fer rouillée est le seul objet retrouvé a proximité d'une des côtes du squelette.Malheureusement , à cause du déplacement des ossements il est impossible de définir cet objet (simple bouton, une agrafe servant à fixer un vêtement, une épingle qui fermait un linceul?).
Les seules certitudes pour le moment sont que le squelette se trouvait bien dans une fosse creusée. Cette fosse était orientée Nord-Sud et non Est-Ouest comme les sépultures chrétiennes classiques.
Un "cimetière des noyés" est bien répertorié sur une carte du 18ème, à cet endroit. Lorsqu'un naufragé arrivé sur la côte , il fallait bien entendu l'enterrer le plus rapidement possible pour éviter les épidémies. Or ne connaissant l'identité du noyé il était impossible de connaitre sa religion , c'est pour cela qu'il ne pouvait être enterré dans le cimetière paroissial, il trouvait donc sa dernière demeure proche du lieu où il arrivait à la côte.
L'inventeur à décidé de baptiser son squelette des sables Martin , mais pour l'heure rien ne dit qu'il ne s'agisse pas de Martine.
Jetez un coup d'oeil à la vidéo sur cette découverte.
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DE RETOUR sur EKLABLOG:
Dimanche 27 février à partir de 19h00 rendez-vous sur123defipatrimoine.eklablog.com pour répondre à quelques petites questions .
Un grand sondage pour un petit défi entre membres du réseau du petit patrimoine.
Soyez nombreux à répondre aux sondages!!
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