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Au 19ème siècle sur l'île d'Yeu , comme sur les côtes bretonnes ,un métier était très courant, ce métier: SOUDIER.
Les soudiers ramassaient les algues sur les grèves, ensuite ils les séchaient sur les dunes.
Une fois sec, le goémon est brulé dans des fours généralement creusés à même le sol et entourés de pierres, ils mesuraient entre cinq et dix mètres.
Une grille était posée sur les fours , puis les algues dessus , en brulant un résidu noiratre se déposait au fond des fours.
Une fois froid et dur ,la soude ainsi obtenue était transformait en "pain" puis envoyés à l'autre bout de l'île pour les conditionner et les exporter vers Bordeaux.
Il y a peu de temps sur l'île , un ancien a précisé à la mairie où se trouvaient deux de ces fours , il en avait le souvenir étant enfant de jouer dedans.
Le service patrimoine a donc fait des fouilles et à fait ressurgir le souvenir des soudiers islais qui se trouvaient sous un parking.
Ps:merci à mon photographe officiel pour ces photos
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Ce chateau fut maintes fois détruits et reconstruit, et ce depuis le XIIIème siècle.
Il surplombe l'Arguenon et offre ainsi une position stratégique importante.
Il a appartenu entre autre à Gilles de Bretagne, prince de Bretagne et frère de François 1er.
Celui-ci épousa Françoise de Dinan agée seulement de 8 ans a l'époque du mariage.
Ce mariage (interessant par sa dot) fera un envieux et le prince Gilles sans le savoir signé son arret de mort.
En effet son frère , François 1er, le fera arrêter et emprisoner car il juge que le prince mène une vie trop disolue, et être trop acopiné avec des britaniques.
Son rival en profitera donc pour l'étouffer dans sa cellule avec un metelas , juste par vengeance .
Au XVIIIème , le chateau tombe en ruine et sert de carrière de pierres et sa cour est utilisé e pour les cultures.
Vue sur l'Arguenon:
Allez on redescend pour aller a ses pieds.
Un petit regard vers l'ancien pont levis:
De l'autre côté:
Voilà le vestige d'un lavoir romain:
et un petit pont:
Et l'ancien pigeonnier:
Le chateau est inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1951, puis en 1981 il est racheté par le conseil général , des fouilles ont eu lieu quelques années plus tard.
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Une légende qui daterait de 1729:
Trois gamins pour s'amuser aux dépens du curé aveugle,déguisèrent un chat en nouveau-né afin de le faire baptiser.Aux premières gouttes d'eau bénites , le chat miaula se qui révéla la supercherie au curé.
Celui -ci s'écria alors:
" Anathème, que Tréménac'h soit anathème.Dieu punira le sarilège et le sablesera le linceul de la paroisse et son église.La tempête sera terrible."
Cette légende prendra toute sa réalité lorsqu'en 1969 , des murs apparaitront sous le sable lors de travaux pour la construction d'une maison.
Depuis l'on sait que l'église fut abandonnée en 1729 à cause d'un phénomène climatologique qui fera souffler le vent tellement fort que le sable ensevellira tout sur son passage.
Ont donc été mis à jour depuis, la vieille église (d'où le nom du site: Iliz coz), un ossuaire, le presbytère,un cimetière médiéval, une chapelle privative, mais que reste-t il encore à découvrir?
Dans le cimetière on trouve des tombes de chevaliers (avec épées et/ou blason),de prêtres (avec calices) et de différentes personnes reconnaissante aux symboles de leur métier.
Ici la pierre tombale de Prigent de Coetivy mort en 1384 qui se situe dans le choeur de l'église (réservé aux hauts personnages ou au clergé).
Le choeur de l'église.
Le cimetière extérieur:
L'ancien presbytère:
La petite voie pavée qui conduit au presbytère:
En 1994 les fouilles ont été arrétées , les bénévoles n'ayant plus le droit de déffricher ou de désensabler, d'autres découvertes dormants sous le sable et la végétation.
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Direction Landéda, ou plus éxactement l'Aber Wac'h et sa baie des Anges.
En propriété privée , j'ai eu la chance de visiter cette abbaye.
Construite en 1509 sur un ancien site de culte druidique , la chapelle de l'abbaye est l'une des plus grande de Bretagne.Elle mesure en effet 27,30 m de long et 7,10 m de large.
Les premiers moines qui l'habitèrent venaient de l'île Vierge, la vie pour eux devenant trop rude sur cette île. Ils y restèrent 76 ans , remplacés par une confrérie: les Récollets.
C'est en 1791 que prit fin la vie monacale dans la baie des Anges.
A l'intérieur de la chapelle , une centaine de vases accoustiques.
Cette abbaye est inscrite depuis 2002 à l’inventaire des monuments historiques.
Voici le puits de l'abbaye avec au dessus les restes du socle d'un ancien calvaire.
L'ancien pigeonnier:
C'est ici qu'a habité un petit moment le papa de Bécassine.
Une drole de petite créature.
Et pour terminer, la vue sur le phare de l'île Vierge.
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