C'est l'histoire d'Adolphe Julien Fouéré (1839-1910), ordonné prêtre en 1863 .

L'Abbé Fouré doit quitté son ministère en 1893 à cause d'un accident cérébral qui le rend peu à peu sourd et muet.

C'est alors qu'il se retire près de Saint-Malo, à Rothéneuf. 

A 54 ans il commence alors à sculpter la falaise, jour après jour...

Il façonne ainsi près de 500m² de falaise...

Ce que l'Abbé sculpte , représenterait une légende locale , dont les héros sont les membres de la famille Rothéneuf, famille de naufrageurs , et de corsaires.

L'Abbé travaille jour après jour pour raconter à sa façon la destinée de cette famille.

Ici point de sentier , on marche au milieu des personnages , ce qui est très particulier avouons -le.

Peu à peu les touristes arrivent , pour voir "l'ermite de Rothéneuf", des lignes de bus sont même créées pour faire venir les gens de Saint-Malo.

Bien sûr l'Abbé n'a pas oublié d'y mettre quelques scénes cocasses.

Et d'autres plus religieuses.

Pendant 16 ans il s'est attelé à sa tache.

Et ainsi laissa un véritable jardin de pierres sculptées.

Les photos sont pas terribles , mais c'est le risque lorsque l'on part en Bretagne en plein mois d'Aout!!!

Petite visite dans le Morbihan , et quelques belles surprises, dont cette petite chapelle en bord de route: Notre Dame des Grâces, ou ND de Tréavrec.

Construite au XVI ème (1565), la chapelle fait partie des édifices de style Renaissance et est inscrite  Monument Historique.

Ici les gens l'appellent ND de la Force et y vout un fort culte.

La façade est très ornée pour une petite chapelle, on y voit aussi la statue de ND des Grâces, et une porte peinte en vert foncé, cela change du rouge !!!

La statue est plus récente et remplace la précédente sûrement disparue.

La porte sud est ornée d'un fronton triangulaire, avec de nombreux décors.On peut voir sur la photo ci dessus le banc de pierre tout le long de cette façade pour accueillir les pélerins.

Elle posséde un clocheton carré .

Et voici maintenant le détail de certaines sculptures sous le bord du toit.

Et d'autres sur le toit.

Le calvaire est aussi très beau, bien qu'il ne soit pas très vieux (1977).

La fontaine un peu plus bas , date du XVII ème.

La chapelle, le calvaire et la fontaine en font un sanctuaire.

Notre Dame des Grâces est invoquée pour aider les enfants à marcher. La tradition veut que l'on balaie minutieusement l'intérieur de la chapelle avant de demander une grâce.

L'histoire de Beauport débute en 1202, lorsque le comte Alain de Goëlo décide de fonder une abbaye à la mémoire de ses parents.Elle est située dans une anse abritée, à proximité de la mer et de la foret.

On appela donc l'abbaye bellus-portus ou beau-port puisqu'elle était le seul port religieux sur la côte du Goëlo entre Saint-Brieuc et Tréguier.

Les religieux appelés par le comte fondateur étaient des chanoines de l'ordre de Prémontré. Un chanoine n'est pas un moine, il n'est pas cloitré, il peut exercer le sacerdoce comme un prêtre, et dans le cas de Beauport, il a aussi une vocation hospitalière.

Avec d'autres seigneurs, le comte Alain a richement doté la nouvelle abbaye , de biens (terres, bois, pêcheries,granges, moulins à vent et à marée,et neuf paroisses en Angleterre) mais aussi de privilèges (droit de mesurage sur les  grains vendus,droit de tenir foire à Paimpol à la Pentecôte, droit de dîme sur la pêche...) et d'exemption (de certaines redevances comme celle d'entrée dans le port).

Ces pierres tombales sont celles de riches donateurs du Moyen Age , il s'agit du seigneurs de Kergozou et de son épouse. L'épée est située entre ses jambes ce qui indique qu'il est mort en combattant.Le chien au pied de sa femme est symbole de fidélité.

La salle capitulaire est l'ndroit où la communauté se réunit une fois par jour, on y répartit les tâches de la journée,on y exprime parfois les différents qui peuvent exister.

C'est aussi le lieu où seuls les pères abbés ont le droit d'être enterrés.

La salle "au duc" est immense et servait soit d'atelier d'artisanat soit de salle pour recevoir les pélerins et les malades.

Les celliers avaient pour vocation de stocker les vivres nécessaires à la communauté et à leurs hôtes, les redevances au Moyen-age se payant en matières premieres.

Le réfectoire est l'un des plus importants lieu de vie de l'abbaye. Les chanoines mangeaient en silence afin d'écouter la lecture de la vie du saint du jour.

Au fond on aperçoit l'île Saint-Rion ouù avait été implanté la première abbaye.

Vers 1797 l'abbaye est rachetée comme bien nationale et durant deux siècles elle accueillera les fermiers et leur bétail, mais aussi la mairie et l'écolecommunale de Kérity.

c'est grâce à Prosper Mérimée, alors inspecteur des monuments historiques, que Beauport est classé Monument historique en 1862.

En 1992 le propriétaire privé décide de vendre l'abbaye et son domaine au Conservatoire du Littoral, qui entreprend actuellement leur restauration et leur mise en valeur.

La construction de ce chateau date de 1480.

Le seigneurs de Lesmaes disposait du droit de basse et haute justice dans la région.

Le chateau posséde deux tours, une au nord l'autre à l'ouest.

Sur les fenêtres, des scultures ajoutée durant le siècle suivant la construction.

Un mystère perdure dans ce chateau: la fontaine.

Son alimentation en eau reste inconnue, encore aujord'hui.

Cette aile du chateau fut rajoutée au XVIIème siècle, il s'agissait d'une ferme (elle fut restaurée au XIXè). Cette aile se termine par une chapelle (XIXème) surmontée d'une tour.

Dans l'aile principale, se trouve un grand escalier circulaire en granit qui se termine en une voute. Il mesure 4 mètres de large et est l'un des plus imposants escaliers de ce type en bretagne.

Dans les dépendances , on trouve des meutrières, prouvant ainsi que ces parties sont plus anciennes et avait un role défensif.

Face au chateau on arrive par une allée au belvédére.

Il est bordé de balustrades provenant d'un couvent (XVIII).

Ce belvédére, faisant face au chateau est entouré de deux rangées de palmiers, dont certains ont plus de 120 ans!

Et oui Pont-Aven est la cité des peintres, mais pas seulement, elle est le berceau des fameuses galettes.

Le moulin du Grand Poulguin est sûrement le batiment le plus pris en photo de ce lieu.

Au fil de l'Aven le spectacle est bucolique, entre vieilles pierres et végétation colorée ...

Mais revenons à nos "bonnes choses" tout en flanant sur les rives.

Choses bonnes, en breton: Traou Mad!!!

C'est ici , à Pont-Aven , qu'un boulanger, Alexis Le Villain inventa en 1920, un sablé épais, il lui donna le nom de Traou Mad.

Une trentaine d'année après , sa fille profite du succès du traou mad pour crée une vraie entreprise.

Durant cette transformation, la fabrication des traou mad sera automatisée mais la recette et les ingrédients resteront les mêmes.

Sa fille continuera l'oeuvre de son père en confectionnant un gateau plus fin, la fameuse galette de Pont-Aven.

Voilà toute "traou mad" a une fin.....